Résumé :
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La santé est à la fois un droit et une limite aux droits, une liberté et une obligation parfois induite des exigences de la protection d'autrui ; une limite à elle-même pour le sujet individuel. De la santé conçue comme publique, politique, d'ordre public, on semble évoluer vers la confrontation avec un droit subjectif qui ressemble plus à une conjuration de droits différents liés au corps. Mais cette évolution-confrontation apparaît comme une simple dialectique car les droits fondamentaux, dont la santé individuelle est l'étendard, restent toujours surdéterminés par la santé publique, a fortiori lorsqu'intervient une crise sanitaire. (R.A.)
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