Titre : | Dossier : Gouvernance (2022) |
Auteurs : | Francis Mangeonjean ; Guillaume Champenois ; Guy Vallancien |
Type de document : | Article |
Dans : | Soins cadres (n° 139, novembre 2022) |
Pagination : | pp. 11-42 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Management hospitalier ; Décision ; Métier ; Profession santé ; Directeur des soins ; Partenariat ; Parcours de soins ; Système santé ; Complémentarité ; Soignant ; Attractivité ; Confiance ; Fidélisation ; Management participatif ; Hôpital ; Responsabilité ; Simplification administrative ; Créativité ; Efficience ; Innovation ; Intelligence collective ; Démocratie sanitaire ; Engagement ; Usager santé ; Expérience patient ; Représentation des usagers ; Equipe soins ; Coopération entre professionnels de santé ; Cadre santé |
Résumé : |
Au sommaire de ce dossier :
- Vous avez dit nouvelle gouvernance ? - La médicalisation des décisions à l’hôpital : L’ordonnance no 2021-291 du 17 mars 2021 élargit le régime de la décision conjointe entre le directeur et le président de la commission médicale d’établissement. Ce dernier voit son rôle renforcé et ses prérogatives accrues. Ce faisant, ce régime de la décision conjointe n’est pas sans poser quelques difficultés, en l’absence de tout mécanisme de régulation d’un désaccord persistant entre ces deux codécisionnaires. - Urgence à repenser les métiers : Notre système de santé est devenu en quelques décennies, au fil des réformes, une mille-feuille d’une rare complexité. Les professionnels de la santé eux-mêmes s’y perdent. Il convient urgemment d’épurer son organisation. Et cela passe par une redéfinition des métiers. - Regard d’un directeur des soins et propositions pour une gouvernance hospitalière équilibrée : La démocratie de la gouvernance à l’hôpital suppose une valorisation de la place des soignants, notamment paramédicaux en son sein, ainsi qu’une direction qui les représente au plus haut niveau du processus décisionnel, en coordonnant les équipes de soins et les projets, au service des usagers, et en collaboration avec les autres acteurs de santé. La mise en œuvre d’un trio de gouvernance à la tête de l’institution hospitalière constitue une opportunité de développer un réel équilibre des pouvoirs des professionnels de santé hospitaliers au bénéfice du management des équipes, de leur attractivité et de leur fidélisation ainsi que de l’amélioration de la prise en charge des patients. - La mise en œuvre du projet de management participatif : Après deux années de crise sanitaire, comment les directions des hôpitaux ont-elles pu envisager l’intégration de nouvelles marges de manœuvre managériale participative issues de la loi Rist du 26 avril 2021 ? Dans un contexte de crise des vocations médicales et soignantes, des actions peuvent être menées pour restaurer la confiance et encourager le recrutement, l’attractivité et la fidélisation des personnels hospitaliers d’aujourd’hui et de demain. - Le pari managérial de la loi Rist pour un DRH : La stratégie “Ma santé 2022”, suivie du Ségur de la santé et de ses textes corollaires, propose une énième évolution de la gouvernance hospitalière.De nombreux aspects de ce texte font débat : l’influence des nouvelles dispositions dans l’exercice des missions du directeur des ressources humaines (DRH), les enjeux pour la DRH d’un établissement support, les thématiques qui devraient faire l’objet d’une réflexion collective, l’appropriation de la loi par les managers hospitaliers, les critères de réussite, etc. - Intelligence collective, un levier de transformation managériale : Le management hospitalier est en pleine mutation. Il doit s’adapter à la fois aux évolutions de notre système de santé et aux nouvelles générations de professionnels. L’intelligence collective est un outil aux multiples facettes qui ouvre le champ des possibles. - Redonner du souffle à la démocratie sanitaire hospitalière : Sur le plan réglementaire et législatif, la représentation des usagers dispose de solides fondations, qui ont été notamment posées par la loi Kouchner de 2002. Cependant, d’importants changements sont à conduire pour mieux intégrer les représentants des usagers à la vie de l’établissement. Si cette effectivité de fonctionnement est encore un objectif lointain, de nombreuses perspectives, notamment organisationnelles (patients-partenaires, mouvement autour de l’expérience patient, etc.), s’offrent aux acteurs de la démocratie en santé pour renouveler leurs pratiques. - Le double management hospitalier, vecteur d’engagement des équipes de soins : Aujourd’hui, un service de soins ne se décline plus seulement sous l’égide du seul médecin, mais au travers du binôme médecin responsable de service-cadre de santé. Ce double management hospitalier est primordial et vise à assurer une bonne gestion des services de soins. Mais au-delà de la diversité de leurs compétences, ces deux acteurs agissent dans un but commun : celui d’assurer la qualité et la sécurité des soins. Ce dernier est également partagé par les équipes de soins, composantes essentielles de la réussite de cette action collective. - Les leviers de la direction des soins : La crise sanitaire a profondément remis en question la gouvernance hospitalière. Pour autant, le management médico-soignant s’est renforcé de processus plus agiles et plus collectifs. La mobilisation institutionnelle s’est mise au service de l’attractivité et de la fidélisation des professionnels. |
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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090482 | SOI | Indéterminé | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
090481 | SOI | Périodique | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |