Résumé :
|
Dans une logique d'amélioration continue de son organisation et de sa performance, le Centre hospitalier de Saint-Denis (CHSD) a entrepris depuis plusieurs années un travail de fond autour de la prise en charge de la précarité, pour les objectiver et apporter des solutions opérationnelles, structurelles et pérennes. Ces travaux portent sur l'amélioration des recettes et du recouvrement ou encore sur les durées moyennes de séjour. L'établissement a souhaité réactualiser les résultats des études sur l'impact de la précarité sur la durée moyenne de séjour dite « DMS sociale » pour en mesurer son évolution. L'accès à ces données permet notamment d'évaluer l'impact des actions mises en place en interne mais également d'orienter la stratégie de l'établissement sur les gains d'efficience organisationnels. Par ailleurs, ce travail engagé doit aussi permettre à l'établissement de nourrir le dialogue de gestion avec l'Agence régionale de santé, ouvrant la voie à une renégociation du montant de la dotation fond d'intervention régionale (ancienne mission d'intérêt général précarité) qui lui est allouée annuellement. Cette dotation vise à financer les surcoûts associés à la précarité de trois natures différentes : durées de séjours supérieures, temps médical et non médical nécessaire plus important et difficultés de recouvrement. Le travail décrit ci-après, issu de l'étude réalisée par le CHSD avec l'aide du cabinet Veltys en 2021-2022, permet d'objectiver un des volets couverts par ce fond d'intervention régional, à savoir l'impact de la précarité sur les durées moyennes de séjour. (R.A.)
|