Résumé :
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Le 8 avril 2021, une proposition de loi arrivait en débat à l’Assemblée nationale « donnant le droit à une fin de vie libre et choisie ». L’article premier offrait « une assistance médicalisée permettant, par une aide active, une mort rapide et sans douleur », assortie de conditions. Profitant d’une niche parlementaire, le petit groupe « Libertés et territoires » animé par Olivier Falorni, avait réussi à entraîner un nombre considérable de parlementaires acquis à la dépénalisation de l’euthanasie. La proposition de loi a été rejetée en raison de la limitation du temps des débats et du nombre élevé d’amendements déposés par des députés hostiles à la proposition. Mais ce virement de l’Assemblée fut un électrochoc relançant l’examen de la solution euthanasique, notamment l’affirmation selon laquelle elle serait un prolongement des soins palliatifs. (R.A.)
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