Résumé :
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« Connaît-on les travailleurs handicapés ? Les écoute-t-on ? Leur donne-t-on la parole ? Le handicap, c’est comme le chou de Bruxelles, on n’aime pas trop, mais on en prend de temps en temps pour se donner bonne conscience. À la télévision, on en parle trois fois par an, à l’occasion de la semaine européenne, de la journée mondiale ou de la revalorisation de l’Allocation adulte handicapé : + 0,3 % en 2020 ! Mais l’homme, la femme, qui trime pour la moitié d’un SMIC, on ne le voit pas, jamais. Un handicapé, ça pue, ça bégaye, c’est moche, pas soigné, pas télégénique, ça s’exprime mal ou trop lentement. On trouve quelqu’un pour parler à sa place, un spécialiste, un responsable, un porte-parole, un tuteur, un gestionnaire qui chante l’inclusion en costard-cravate en disant qu’un handicapé, ce n’est pas tout à fait ce qu’on croit, c’est capable de bosser aussi durement que vous et moi. » (4ème couv.)
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