Résumé :
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L'espérance de vie des personnes atteintes de troubles psychiques est réduite de 10 à 20 ans par rapport à la population générale, du fait en particulier de maladies cardiovasculaires et de cancers. «Cette surmortalité s'explique par une prévalence plus élevée des facteurs de risque et une carence d'accès aux soins somatiques appropriés en matière de prévention, de dépistage, de diagnostic, de traitement et de surveillance.» La liaison psychiatrique en soins somatiques consiste à «mettre à la disposition des services de soins somatiques d'un hôpital général les compétences de professionnels de santé mentale (psychiatres, psychologues cliniciens, infirmiers) pour répondre aux besoins des patients hospitalisés ou suivis dans ces services, mais aussi dans une certaine mesure de leurs proches ou des soignants qui en ont la charge.» Elle permet le décloisonnement des interventions et améliore la prise en charge globale du patient. Mais aujourd'hui, la liaison est une activité non explicitement financée, laissée à l'appréciation de chaque établissement.
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