Résumé :
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Le confinement que nous avons subi, nous adultes, a supprimé nos sorties, nos routines, nos rencontres, notre divertissement et nous a confrontés de manière répétée et monotone à nos pensées, nos craintes, nos angoisses et notre violence intérieure ; et, pour certains, extériorisée à la faveur souvent de levée d’inhibition par l’alcool (la majorité des gardes à vue pendant le confinement l’était pour violences conjugales). Le confinement et le déconfinement ont été un test grandeur nature pour notre équilibre psychique, pour la solidité des couples, et indirectement pour l’exercice de notre parentalité ; sans doute ne pourrons-nous en analyser les conséquences que dans longtemps. (...)Mais quel a été le vécu des enfants ? Comment ont-ils géré intérieurement une situation qui leur était imposée ; parfois avec une explication de « protection vis-à-vis d’un ennemi », le virus, parfois sans explication et parfois encore (je pense aux enfants dits handicapés) avec un sentiment d’injustice du sort qui les privait de manière arbitraire de leurs camarades, de leurs éducateurs, de leur suivi rééducatif et du soutien psychologique qu’ils trouvaient dans l’institution qui les accueillait. (Extrait de l’introduction
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