Résumé :
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Les nouvelles logiques d’intervention, avec leur forte coloration managériale empruntée au secteur privé, ne constituent-elles pas un frein, voire un obstacle incontournable, à l’intervention des questions d’éthique et de déontologie, inhérentes à l’accompagnement des personnes vulnérables, comme à l’apparition/résolution d’éventuels conflits à caractère éthique. Ces nouvelles logiques ont-elles engendré une transformation de la nature-même de l’éthique dans les ESSMS ? Constituent-elles vraiment, comme l’affirment leurs promoteurs, des éléments de promotion de l’éthique et de la rigueur déontologique en tant qu’outils de travail ? Autrement dit : logiques gestionnaires et éthique sont-elles compatibles ? Autant de questions que ce numéro aborde pour éclairer le lecteur sur le statut de l’éthique et de la déontologie, à l’heure de la sortie d’une pandémie qui a encore davantage brouillé les pistes en la matière.
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