Résumé :
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Le droit de la santé fait-il place à l'affection amicale ou spirituelle, comme le droit de visiter une personne malade en établissement de santé ou une personne hébergée en établissement médico-social ? Les aumôneries sont reconnues depuis 1905, l'accompagnement associatif bénévole depuis 2002. Le « droit » de visite des malades ou résidents ressort plutôt d'une « police » des visites remontant à 1899. La pauvreté normative de ce droit au « bien-être affectif et spirituel » est patente, comme la crise sanitaire l'a révélée. Une reconnaissance justifiée ne fera pas l'économie de la loi. Son fondement est à rechercher dans le principe constitutionnel de fraternité comme dans l'expression d'un devoir humanitaire dont le médecin serait le garant. (R.A.)
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