Résumé :
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Comment mieux intégrer la science dans l’action publique pour la santé ? Comment la recherche en santé environnementale peut-elle mieux servir la prévention, son domaine d’application sanitaire et sociale ? Toutes deux ont la même exigence de transversalité et d’intersectorialité. Cet article défend la thèse de l’intérêt, dans le but de faciliter cette intégration, de la capacitation citoyenne à la fois dans la recherche (recherche participative et recherche-action) et dans l’action publique de prévention (protection et promotion de la santé). Dans ces deux domaines, la pratique de la co-construction avec les experts se fonde sur la valorisation des savoirs usuels du citoyen comme patient-habitant-usager-consommateur et leur hybridation possible avec les savoirs académiques. Un panorama des réalisations existantes en France dans les deux domaines est esquissé et un message d’espoir est délivré pour la progression vers l’objectif de santé pour tous de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), formulé déjà en 1979.
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