Résumé :
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Ces dernières années, le législateur français est intervenu à plusieurs reprises pour tenter d’améliorer les conditions de la fin de vie, principalement en renforçant la place accordée à la volonté de la personne. Qu’elle résulte du colloque singulier soignant/patient ou de dispositifs d’anticipation, la volonté de la personne doit toujours être prise en compte. L’examen du cadre juridique de la fin de vie révèle pourtant que, malgré cette orientation générale claire, les personnes âgées risquent encore trop souvent d’être privées de parole dans leurs derniers instants de vie. Le présent article se propose d’analyser cet angle mort du droit de la fin de vie : le grand âge.
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