| Titre : | Réflexion sur l’amélioration de l’organisation de travail au sein de la délégation de l’Isère de l’ARS ARA pour les actions de prévention de la présence du moustique tigre (Aedes albopictus) |
| Auteurs : | Clémence Miard ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
| Type de document : | Mémoire |
| Année de publication : | 2020 |
| Description : | 89p. / ann., carte, tabl., ill. |
| Langues: | Français |
| Classement : | IES20/ (MEMOIRE EHESP - INGENIEUR D'ETUDES SANITAIRES) |
| Mots-clés : | Organisation travail ; Lutte antivectorielle ; Moustique tigre ; Prévention santé ; Isère ; France ; Mobilisation ; Auvergne ; Rhône Alpes ; Vecteur ; Arbovirus |
| Résumé : | Le moustique tigre (Aedes albopictus) a colonisé les 5 continents du monde en 50 ans. Ceci est dû au développement de la mobilité internationale des personnes et des marchandises et par le réchauffement climatique. En 2019, on comptait 502 cas importés de dengue, 48 de chikungunya et 5 de Zika en métropole. Ces constatations ont incité les autorités sanitaires à renforcer le dispositif réglementaire en 2020. En Isère en 2020, malgré le contexte sanitaire lié à la pandémie de COVID-19, 21 cas de dengue importés ont été recensés. Toutes les zones à forte concentration de population sont dorénavant colonisées. Depuis l’évolution de la réglementation, la délégation de l’Isère de l’ARS ARA a souhaité mener une réflexion sur l’amélioration de l’organisation du travail pour les actions de LAV. Au-delà de la surveillance entomologique et de la gestion des cas d’arboviroses, l’ARS peut élargir son action, notamment dans le domaine de l’urbanisme favorable à la santé et de la mobilisation sociale. En effet pour limiter la dissémination du moustique tigre, la prise en compte du bâti et les ouvrages de gestion d’eaux pluviales sont indispensables. L’ARS pourra inclure le risque de transmission de maladies vectorielles dans les avis sanitaires qu’elle rend à l’AE ainsi que dans les « porter à connaissance » et plaidoyers. Ces éléments devront être relayés auprès des collectivités, maitres d’ouvrage. Le niveau national pourrait être mobilisé afin d’élaborer un guide sur les nouvelles constructions, sur ce qu’il faut proscrire pour éviter la création de gîtes favorables au développement des larves de moustique tigre, et sur les résorptions possibles des « erreurs » vis-à-vis du risque de maladies vectorielles. Concernant la mobilisation sociale, l’ARS peut accompagner l’expérimentation du Département, organiser des réunions avec les collectivités, afin de diffuser et partager les bonnes pratiques d’élimination des gîtes larvaires. Elle peut aussi financer des actions d’éducation en santé environnement portées par des associations. Bien qu’il soit difficile de prévoir le volume de l’activité en 2021, l’organisation de la DD38 pour les actions de LAV sera certainement suffisante les 2 prochaines années. Les moyens alloués à la LAV devront être renforcés lorsque les premiers cas autochtones seront recensés en Isère. (R.A.) |
| Diplôme : | IES Ingénieur d'Etudes Sanitaires |
| Plan de classement simplifié : | Ingénieur d'Études Sanitaires (IES) |
| En ligne : | https://documentation.ehesp.fr/memoires/2020/ies/clemence_miard.pdf |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| 092117 | IES20/0005 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
 ies/miard URL |