Titre : | Facteurs pronostiques de l’évolution de la santé perçue dans l’arthrose symptomatique de hanche et de genou : analyses de la cohorte KHOALA |
Auteurs : | Maud WieczorekI ; Anne-Christine Rat, dir. ; Christine Rotonda, dir. ; Réseau doctoral en santé publique - EHESP ; ED 266 « Biologie, santé et environnement » – Université de Lorraine |
Type de document : | Thèse |
Année de publication : | 2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Arthrose ; Membre inférieur ; Indicateur santé ; Cohorte ; Evolution ; Hanche ; Genou |
Résumé : | L’arthrose des membres inférieurs (MI) représente un problème de santé publique en raison de sa forte prévalence et de ses conséquences en termes d’altération de la qualité de vie. Malgré cela, ses conséquences sur la qualité de vie et les facteurs pronostiques de son évolution restent mal connus. Les objectifs de cette thèse étaient donc de décrire l’évolution et les types de progression des sujets atteints d’arthrose des MI sur 5 ans en termes de santé perçue et d’identifier les facteurs pronostiques de cette évolution. Dans une première partie, nous avons réalisé et publié une revue systématique sur l’utilisation de l’analyse de trajectoires de critères de jugement cliniques pour définir des phénotypes d’évolution dans l’arthrose des MI. La multiplicité des facteurs étudiés dans les différentes études ne nous a pas permis de réaliser une synthèse quantitative de leurs rôles pronostiques. Malgré cette hétérogénéité, nous avons pu observer que les facteurs pronostiques de l’évolution de la douleur et de la fonction physique (FP) n’étaient pas identiques. Dans une seconde partie, nous avons donc modélisé simultanément l’évolution de ces 2 dimensions de la santé perçue pour mieux comprendre l'expérience globale des patients au cours de l’évolution de leur maladie et les interrelations entre ces 2 concepts. Dans cette étude, nous avons utilisé les données de la cohorte française KHOALA. Nous avons pu mettre en évidence le rôle pronostique de l’intensité de l’activité physique (AP) pratiquée mais pas celui de sa durée hebdomadaire. Dans une seconde étude, des associations entre l’intensité et le type d’AP et une trajectoire particulière de FP et entre la durée hebdomadaire de l’AP et une trajectoire de santé mentale ont pu être mises en évidence. D’après ces résultats, nous avons pu faire l’hypothèse que l’association entre les composantes de l’AP mesurées à l’inclusion et la FP des patients à 5 ans pouvait être médiée par la composition corporelle à 3 ans. Dans cette dernière partie, nous n’avons pas mis en évidence le rôle médiateur des variables relatives à la composition corporelle dans cette relation. En conclusion, notre travail de thèse a permis de synthétiser la littérature concernant la variabilité de l’arthrose des MI. Nous avons pu mettre en évidence l’existence de différents phénotypes au sein de notre population d’étude française et identifier des caractéristiques pronostiques de l’appartenance à une trajectoire de symptômes sévères. (R. A.) |
Diplôme : | Thèse du réseau doctoral en santé publique animé par l'EHESP |
Spécialité de la thèse : | Epidémiologie et biostatistiques |
Plan de classement simplifié : | Thèses du réseau doctoral en santé publique animé par l'EHESP |
En ligne : | http://www.theses.fr/2019LORR0182 |
Documents numériques (1)
Thèse Maud WIECZOREK URL |