Résumé :
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Cet article s’intéresse aux traces laissées par l’expérience du coma, en particulier aux conséquences de ces lésions sur les capacités du sujet à être en lien avec lui-même et avec les autres. Pour les enfants et adolescents, ce lien semble osciller du manque à l’excès, en lien avec une mise à mal de la fonction d’étayage du premier environnement. À partir de son expérience auprès d’un adolescent hospitalisé suite à une lésion cérébrale et une période de coma, et ce dans le cadre d’une pratique clinique en service de rééducation, l’auteur interroge la possibilité de reprise en termes de subjectivation et historicisation de cette période inscrite en creux pour le sujet et ce qui semble se jouer dans le lien parents-enfant. L’angoisse de mort, à vif, y circule violemment en quête de mise en forme. Le miroir que peut tendre l’autre parental est convoqué. (R.A.)
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