Résumé :
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Le processus de vieillissement qui est enclenché dans le monde, en Europe et en France est majeur et massif. Au 1er janvier 2050, la population française comptera 70 millions d’habitants dont 22,3 millions de personnes âgées de plus de 60 ans, contre 12,6 millions en 2005, ce qui représente un habitant sur trois et une hausse de 80 % en 45 ans. C’est entre 2006 et 2035 que cet accroissement sera le plus fort (de 12,8 à 20,9 millions), avec l’arrivée à ces âges des générations nombreuses issues du baby-boom, nées entre 1946 et 1975.Cette transition démographique inédite par son ampleur et sa rapidité s’impose à l’agenda des politiques publiques de tous les territoires comme un enjeu de cohésion sociale : aux villes de toutes tailles, échelons de proximité et garantes de la qualité de vie, aux intercommunalités qui ont en charge l’aménagement, l’urbanisme, les plans locaux de l’habitat et de déplacements, aux départements qui sont les chefs de file de l’action sociale et aux régions au titre d’autorités organisatrices des transports, du développement économique et de la formation professionnelle, avec le soutien à la silver-economie et à la structuration des filières d’emploi dédiées.Le défi de cohésion territoriale et générationnelle qui est devant nous est bien de prendre en compte l’ensemble de ces enjeux de façon transversale et de façon inclusive, comme nous y invite la résolution de l’ONU adoptée en 1991 : « Les personnes âgées devraient rester intégrées dans la société, devraient participer activement à la définition et à l’application des politiques qui touchent directement leur bien-être et devraient partager leurs connaissances et leurs savoir-faire avec les jeunes générations. » (Résolution 46/91). (Extrait R.A.)
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