Résumé :
|
Depuis 2005, il existe un cadre légal qui fixe la possibilité pour tout citoyen français de rédiger ses directives anticipées (DA) afin que soit prise en compte sa volonté concernant les conditions de sa fin de vie. En réalité, ce dispositif a du mal à s’installer, et l’on peut se demander s’il s’agit réellement d’une aide pour le scripteur, lorsqu’il sera âgé et hors d’état d’exprimer sa volonté. Les DA permettent de faire connaître ses choix quant à une fin de vie de plus en plus médicalisée, ce qui pourrait notamment éviter des conflits intrafamiliaux et améliorer la qualité de vie des scripteurs. Mais la difficulté de rédiger des DA utiles et utilisables retire beaucoup d’intérêts à ce dispositif. Il nous semble que les DA gagneraient à ne plus être envisagées uniquement sous l’angle d’écrits contraignants abordant uniquement l’arrêt des traitements et des soins. (R.A.)
|