Résumé :
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One Health, « une seule santé ». Ce concept, initié au début des années 2000, fait suite à la recrudescence et à l'émergence de maladies infectieuses, en raison notamment de la mondialisation des échanges. Il repose sur un principe simple, selon lequel la protection de la santé de l’Homme passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. La santé animale, végétale, la santé de l’environnement et celle des humains sont donc intimement liés. C’est le cas par exemple lorsque l’on soigne des animaux d’élevage avec des antibiotiques. Cela entraine des résistances transmissibles aux bactéries présentes dans notre microbiote, celui des animaux ou dans l’environnement. C’est le cas également de l’utilisation d’insecticides, tel que le chlordécone, qui utilisé au départ pour protéger les cultures de bananiers d’un insecte ravageur, contamine les sols, les eaux souterraines, les rivières, mais aussi les animaux élevés en plein air et in fine expose les humains à des molécules néfastes pour leur santé. Quelles solutions ? Face à la complexité et aux interconnections entre santé des animaux, des Hommes et leur environnement, c’est le système dans son intégralité qui est à repenser. C’est que les scientifiques d’INRAE s’attachent à faire en menant des travaux interdisciplinaires associant biologie, écologie, mathématiques, économie et sciences sociales et en expérimentant de nouveaux systèmes respectueux de toutes les dimensions de la santé, y compris la santé de notre environnement, une vision élargie de One Health que certains appellent désormais Eco Health.
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