Titre : | Les conditions de vie des bénéficiaires de minima sociaux et de la prime d’activité fin 2018 |
Auteurs : | Mathieu Calvo ; Lucile Richet-Mastain ; Sylvie Rey ; Direction de la Recherche des Etudes de l'Evaluation et des Statistiques (DREES) (Paris, FRA) |
Type de document : | Article |
Editeur : | Paris [FRA] : Direction de la recherche des études de l'évaluation et des statistiques (DREES), 2020/07 |
Collection : | Les dossiers de la DREES , num. 61 |
Description : | 32p. / graph., tabl. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Minima sociaux ; Bénéficiaire ; Condition vie ; Aide sociale ; Action sociale ; Donnée statistique |
Résumé : |
La moitié des bénéficiaires de revenus minima garantis sont pauvres en conditions de vie.
D’après l’enquête auprès des bénéficiaires de minima sociaux (BMS) 2018 de la DREES, en France, la moitié des 6,6 millions de personnes1 bénéficiaires de revenus minima garantis (c’est-à-dire de minima sociaux ou de la prime d’activité) fin 2017 sont pauvres en conditions de vie (graphique A), selon l’indicateur usuel de l’Insee. Elles sont cinq fois plus concernées par cette forme de pauvreté que l’ensemble de la population. Si les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) sont les plus exposés à la pauvreté en conditions de vie (respectivement 68 % et 63 %), leur situation est relativement stable par rapport à 2012. En revanche, les allocataires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et du minimum vieillesse, qui ont des taux de pauvreté en conditions de vie plus faibles (respectivement 45 % et 59 %), voient leur situation se détériorer depuis 2012 (+6 et +9 points). L’enquête BMS ayant été élargie aux bénéficiaires de la prime d’activité, cette étude permet une première analyse des conditions de vie de ses bénéficiaires, qui sont plus proches de celles des bénéficiaires de minima sociaux que de celles de l’ensemble de la population : 46 % sont pauvres en conditions de vie, contre 11 % de l’ensemble de la population. À autres caractéristiques similaires (facteurs sociodémographiques, composition du ménage, etc.), un bénéficiaire du RSA a plus de risques d’être pauvre en conditions de vie qu’un bénéficiaire d’un autre revenu minimum garanti. Être limité dans les activités de la vie quotidienne, chômeur ou inactif, né à l’étranger, résider en région parisienne, être isolé de sa famille ou de ses amis, sont également des facteurs associés à un plus fort risque d’être pauvre en conditions de vie. (R.A.) |
En ligne : | https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/publications/les-dossiers-de-la-drees/article/les-conditions-de-vie-des-beneficiaires-de-minima-sociaux-et-de-la-prime-d |