Résumé :
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Pour que les personnes privées de liberté, souvent murées dans le silence, soient entendues, il faut que le CGLPL le soit. Il faut que sa présence constante dans les prisons, les établissements de santé mentale, les locaux de garde à vue, les centres de rétention et les centres éducatifs fermés soit connue de tous et que ses recommandations soient respectées. Depuis trois ans, le CGLPL demande aux ministres de lui rendre compte des suites données à ses recommandations ; on verra, dans ce rapport annuel, que ce suivi est pour la première fois complet. Cela signifie que les ministres interrogés ont indiqué, pour tous les établissements visités il y a trois ans, quelles suites ont été données aux visites du CGLPL. Il s’agit d’une étape essentielle de la vie de l’institution.En publiant ses recommandations minimales et le suivi de ses recommandations, le CGLPL apporte une double référence à ceux qui, de manière diversifiée, œuvrent à promouvoir le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté : les professionnels qui les prennent en charge, les organisations non gouvernementales, les autres autorités administratives indépendantes.
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