Résumé :
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Julian Huxley, fondateur et premier directeur général de l’Unesco, est au cœur des débats contemporains sur la nature et les objectifs du concept de transhumanisme, dont il a employé pour la première fois le terme au début des années 1950. De ce fait, l’analyse de l’idée qu’il se faisait du transhumanisme – un outil pour améliorer la qualité de la vie et la condition de l’homme – doit conduire à nous interroger sur son héritage au regard de la philosophie qui inspire l’action de l’Unesco au moment où celle-ci vise à construire une approche globale de l’intelligence artificielle qui prenne notamment en compte des valeurs et principes d’éthique universelle et un objectif qui vise à tirer la meilleure part de l’utilisation de cette nouvelle technologie.
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