Résumé :
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La fin de l’État providence et des politiques sociales qu’il rendait possible est l’occasion d’un retour en force de « la psychologie positive » dans l’accompagnement des populations fragiles. La relation d’aide a de fait une histoire ancienne, et notamment aux États-Unis, où l’individu est tenu pour seul responsable de la réussite de son développement. L’usager étant désormais d’abord un citoyen (avec ses droits… et ses devoirs), il n’est plus tant question de compenser, voire soigner, ses fragilités, que de l’aider à se réaliser. L’ouvrage pend acte de ce tournant en travail social. Il replace ces nouvelles pratiques dans le contexte de l’approche classique, sociale et psychanalytique, de l’accompagnement en action sociale, pour en noter les apports positifs, et pour proposer des garde-fous afin de se prémunir de dérives graves. (R.A.)
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