Résumé :
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Les données résumées de cette étude ont été recueillies et analysées par des organismes variés (IGAS, HAS, CNAM, DREES2, InVS, Académie de Médecine…) et avec des méthodes variées : analyse du PMSI, des IQSS, enquêtes sur échantillon… Mais leurs résultats convergent et permettent d’affirmer que, la « non-qualité » est présente en France à toutes les étapes de la prise en charge des patients choisissant de traiter leur obésité par la chirurgie bariatrique : bilan et préparation préopératoire, indication opératoire et choix de la technique chirurgicale, éducation thérapeutique (souvent absente), prise en charge post-opératoire et suivi au long cours. Les causes de cette non-qualité sont très variables : manque de savoir-faire de chirurgiens pratiquant trop peu d’actes, nombre insuffisant de professionnels formés au suivi, pratique trop solitaire, effets pervers du paiement à l’acte et de la rémunération à l’activité. Les centres d’excellence que constituent les CSO n’ont pas eu, sans doute faute de moyens suffisants, la possibilité de diffuser les bonnes pratiques autant qu’il aurait été souhaitable.
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