Résumé :
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Le cancer du col de l'utérus n’est pas uniquement diagnostiqué chez les femmes des pays à faible revenu. On l’observe aussi dans les pays à revenu élevé, en France par exemple, où il existe de grandes disparités régionales. Ces disparités régionales pourraient s’expliquer, entre autres, par des disparités dans la couverture de dépistage et/ou dans le niveau socioéconomique. Jusqu’à maintenant, en France, le dépistage par frottis cervico-utérin est opportuniste, c’est-à-dire qu’il dépend d’une décision individuelle, souvent à la suite d’une consultation chez le gynécologue, beaucoup plus rarement chez le médecin traitant ou la sage-femme. Pour la période 2015-2017, le taux de couverture s’élevait à 58,7 % de la population cible. Alors que le taux moyen de couverture des pays de l’Union européenne (UE) était de 45,4 %, avec de grandes disparités entre pays, allant de 9,2 % en Roumanie à plus de 80 % au Danemark, en Irlande et en Suède. Le programme organisé en cours de mise en place en France cible toutes les femmes de 25 ans à 65 ans. Les femmes n’ayant pas fait de frottis au cours des trois dernières années recevront un courrier les invitant à se rendre chez un professionnel de santé (sage-femme, médecin généraliste, gynécologue) pour un dépistage du cancer du col de l’utérus.
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