Résumé :
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« Le logement doit constituer un véritable « atout autonomie », un lieu de vie qui doit permettre d'aller et venir sans encombre et qui doit s'adapter, soit par des travaux, soit par des équipements, à des débuts de fragilités afin de ne pas empêcher leur participation à la vie sociale » : c'est en ces termes dénués de toute ambiguïté que la rapporteure du projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement, Martine Pinville, justifia les principales solutions consacrées en la matière par ce qui allait devenir la loi du 28 décembre 2015 (aides accrues à l'amélioration des logements, développement des résidences autonomie et des résidences services, etc.). Expliciter le rôle que joue - ou que pourrait jouer - le logement tant dans la prévention que dans la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées, tel est l'objet du présent dossier. Les contributions sont issues d'un colloque qui s'est tenu le 17 décembre 2018 à la Faculté de Droit, d'économie et de gestion de l'Université d'Angers, dans le cadre du programme de recherche « ÂgéDroit » (le vieillissement saisi par le droit) financé par cette Université. (introduction de M. Borgetto)
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