Résumé :
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La confusion d’une personne âgée, qu’il s’agisse d’un syndrome confusionnel ou d’une confusion satellite de troubles neuropsychologiques, est difficile à appréhender, tant au plan diagnostique que pour sa prise en charge. Elle s’accompagne souvent de désordres comportementaux, voire de violence interpersonnelle. Le bon sens gériatrique prime à tout modèle théorique. La iatrogenèse relationnelle, liée à des erreurs d’appréciation, aggrave les choses et peut avoir de graves conséquences pour l’avenir de l’aîné. Au contraire, des soins adaptés, personnalisés conduisent à des améliorations parfois spectaculaires. Des pièges sont à éviter. Les auteurs présentent dans cet article le fruit d’une collaboration entre trois psychogériatres expérimentés pour pointer dix clés à ne tourner à aucun prix et dix autres à manipuler avec discernement. Ils insistent ici sur le premier devoir éthique d’un médecin, le primum non nocere. (R.A.)
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