Résumé :
|
Tandis que la politique du Logement d'abord s'accélère, les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) font l'objet d'une sévère coupe budgétaire : moins 57 millions d'euros sur quatre ans. Un plan d'économies qui fait craindre un nivellement par le bas des prestations et de l'accompagnement proposés aux personnes accueillies. Ce dossier revient sur les conséquences des réductions budgétaires et de la mise en place des tarifs plafonds pour les CHRS. Il s'interroge sur la place des CHRS dans le cadre de la politique du Logement d'abord soulignant les visions parfois contradictoires des politiques publiques. Deux reportages sont proposés : l'un sur l'Eurométropole de Strasbourg qui est un des territoires retenus dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour la mise en oeuvre accélérée du Logement d'abord, l'autre sur l'association Saint-Benoît Labre (Loire-Atlantique) confrontée à une perte d'un million d'euros en quatre ans en raison de la mise en oeuvre des tarifs plafonds. En comparaison, la conclusion du dossier se penche sur l'exemple de la Finlande, élève modèle du Logement d'abord.
|