Résumé :
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Avec cette deuxième édition de Place de la santé – L’Observatoire, la Mutualité Française poursuit sa démarche d’éclairage et d’analyse. Une nouvelle fois, il s’agit d’être à l’initiative, pour porter dans le débat les préoccupations des Français. Après les aides auditives, les prothèses dentaires et les équipements optiques, la focale s’élargit aux restes à charge les plus lourds et aux coûts de la perte d’autonomie. Les chiffres agrégés sont inédits : ils montrent que ni la prise en charge des affections de longue durée par la Sécurité sociale ni la réforme du "RAC zéro" n’empêchent la survenance de restes à charge importants pour nos concitoyens, notamment les plus âgés et les plus fragiles. Cette fragilité peut être le fait de la perte d’autonomie. Or, là encore, d’importantes disparités sont à pointer. Selon la région où l’on vit, selon que l’on est ou non pris en charge à domicile, que les proches délivrent ou non une aide ou un accompagnement quotidien, les restes à charge varient profondément. Ces schémas ont leurs contreparties : une charge mentale et financière pour les aidants familiaux, dont il faut aussi tenir compte. Quand ils n’ajoutent pas de la fragilité à la fragilité, comme lorsque les montants à mobiliser se révèlent bien supérieurs aux ressources disponibles des personnes concernées, de surcroît dans un contexte de dégradation probable du niveau de vie des retraités… (R. A.)
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