Résumé :
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Comment en sommes-nous arrivés, comme société, à envisager de proposer « la mort donnée » comme un service légal au titre de la liberté et de la dignité des hommes ? Cette « césarienne de la mort » qui consisterait à faire mourir les gens à l’heure dite, sur rendez-vous, de façon médicalisée et réglée (comme on parle de la chirurgie réglée face à la chirurgie d’urgence). Cédant à la tentation de nous rendre maître de la mort en la provoquant par anticipation. Parce qu’à une vision globale de la vie humaine, nous substituons une vision morcelée, réduite à des particules élémentaires, fournie par la numérisation de l’univers. (R.A.)
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