Résumé :
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Ces quelques commentaires sur les « impensés » et les thèses avancées par la tribune libre pourraient contribuer à un débat plus large auprès des praticiens des EIS et mieux éclairer les non-experts sur les enjeux de la démarche. Au-delà des quelques divergences – qui font justement tache dans le grand lac de nos convergences – c’est justement la frustration, mentionnée dans la fin de la conclusion, que l’on perçoit dans le texte de Legendre et Remvikos : on aurait dit, en s’inspirant de la célèbre citation de Jean de la Bruyère, les adeptes de Corneille (les EIS telles que devraient être) confrontés à ceux de Racine (les EIS telles qu’elles sont la plupart du temps, telles qu’elles peuvent exister aujourd’hui). L’aspiration à une démarche désirée versus les contraintes de la prise en compte du principe de réalité. Le dilemme, presque toujours présent, entre exiger ce qui nous semble important et considérer que la possibilité de réaliser une EIS, même avec une limitation du champ exploratoire, est préférable à ne pas réaliser d’EIS du tout.
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