Résumé :
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Cette synthèse a révélé que les imprimantes émettaient, lors du processus d’impression, des particules ultrafines, donc de taille nanométrique, et des composés organiques volatiles dans des proportions dépassant quelquefois les valeurs limites de protection des populations. Le procédé « dépôt de matière en fusion » (procédé très commun en impression 3D), utilisant des thermoplastiques comme matériau d’impression, semble plus émetteur de nanoparticules que le procédé « projection de liant », utilisant les matériaux sous forme de poudre. Une comparaison avec les imprimantes 2D a montré que ces dernières émettaient également des particules ultrafines dans des proportions non négligeables. Aucun des articles n’a mentionné la présence ou non de nano-objets manufacturés initialement incorporés dans le matériau d’impression, et les méthodes de mesures utilisées dans les études ne permettent pas de conclure sur la nature nanométrique à l’origine. Il est enfin important de signaler que les méthodes d’estimation des taux d’émission, de mesure des concentrations dans l’air, variaient d’une étude à l’autre, rendant ainsi difficile toute comparaison. Des protocoles communs de mesures devraient être développés dans des études ultérieures.
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