Résumé :
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Le prélèvement et la greffe d’organes relèvent du domaine de la bioéthique. Leur réalisation touche à la mort et à la re-naissance ; elle interroge chacun sur ses relations avec son corps et met en jeu les ressorts de ses convictions les plus intimes. Les questions ainsi soulevées mettent en évidence des conflits de valeurs ; elles ont trait à l’autonomie de la personne et à sa liberté de choix, au désir de sauver des vies et à la solidarité, en résonance avec les fondements de notre société républicaine « liberté, égalité et fraternité ». Mais le prélèvement pose aussi la question de la vulnérabilité des proches, ainsi que celles du poids de l’atteinte au corps pour le bénéfice d’autrui et de la dignité de la personne décédée.
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