Titre :
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Le serment d'Hippocrate de nos jours et la soutenance de thèse en médecine : quels sens pour les impétrants ? (2018)
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Auteurs :
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R. Pougnet ;
L. Pougnet ;
J.M. Boles ;
et al.
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Ethique & santé (vol. 15, n° 1, mars 2018)
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Pagination :
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6-14
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Déontologie médicale
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Ethique
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Pédagogie
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Etude
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC oH8R0xBB. Diffusion soumise à autorisation]. Introduction : Le serment d'Hippocrate est toujours utilisé au moment de la soutenance de la thèse de médecine. Vieux de 2500 ans dans sa version originel, son usage n'est pas sans difficulté de nos jours. L'objet de cet article est de comprendre le sens que les jeunes médecins donnent à ce serment et quel est leur point de vue sur leur appartenance au corps médical. Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude qualitative auprès de 15 médecins venant de terminer leurs études et de passer leur thèse. Le verbatim a été analysé par codages successifs selon la Grounded Theory. Résultats : La soutenance avait été vécue de diverses manières, entre anxiété et attente de devenir médecin. Le serment d'Hippocrate est lui-même perçu comme étant un évènement important. Certains le considéraient comme un engagement moral, tendis que d'autres y voyaient une tradition folklorique. L'appartenance au corps médical se vit dans une profonde conscience de la confraternité. Les jeunes médecins voyaient la confraternité comme une nécessité dans le cadre d'une pratique médicale au sein d'un système de soins complexes. Ils y voyaient aussi une aide et une source de solidarité entre médecins. Conclusion : Le serment d'Hippocrate peut parfois paraître désuet ou décaler par rapport à la pratique médicale. Cette étude montre au contraire que certains médecins le considèrent comme une ressource pour la vie confraternelle et l'exercice de la médecine. (R.A.). (R.A.).
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