Résumé :
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Guidées par le principe de normalisation des conditions de vie en détention, l’hygiénisation des établissements pénitentiaires et l’organisation des soins ont abouti au transfert de la prise en charge de la santé des personnes détenues du service public pénitentiaire au service public hospitalier. Cette intégration au système de santé de droit commun tend à garantir à la population détenue une qualité et une continuité de soins équivalentes à celles dont bénéficie la population générale. Cependant, si des mesures de protection particulières sont mises en œuvre en faveur des personnes détenues, eu égard à leur particulière vulnérabilité, il n’en demeure pas moins que l’effectivité des droits des personnes détenues en matière de santé se heurte manifestement aux contraintes d’ordre et de sécurité du milieu carcéral. Face à cette distorsion entre la reconnaissance des droits et leur effectivité réelle, des garanties juridictionnelles interviennent pour garantir un respect effectif des droits des personnes détenues en matière de santé. (extrait 4ème de couv.)
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