Résumé :
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Depuis plusieurs années, une discussion se développe sur la place des savoirs dits profanes, leur reconnaissance, ainsi que sur leur impact sur la production scientifique. Plusieurs questions se posent notamment dans les secteurs de la santé et du travail social : Doit-on et peut-on faire participer les personnes directement concernées à la recherche ? Quid des savoirs issus de l’expérience de la maladie, des addictions, de la pauvreté et de la précarité, des situations de handicap, etc ? Quels effets sur les pratiques de recherche ? Quels apports ? Quels points de vigilance ? Ce numéro porte sur la participation des citoyens à la recherche en sciences humaines et sociales et met en lumière les enjeux et les effets de cette participation. Il revient également sur les pratiques mises en oeuvre avec des exemples concrets d'initiatives : le programme "Un chez soi d'abord" qui s'adresse à un public de personnes sans-abri, le programme "Emilia" en direction de personnes vivant avec des troubles psychiques, le programme international francophone de recherche-action sur l'éducation à la citoyenneté démocratique (PIECD) avec des personnes en situation de handicap, etc.
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