Résumé :
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Les troubles du sommeil de la personne polyhandicapée sont souvent relégués au second plan par les familles et les soignants. Pourtant ces troubles du sommeil ont un important retentissement sur la vie du sujet et son entourage, jusqu'à entrainer parfois un effondrement de l'équilibre social et familial. La littérature est très pauvre à ce sujet. Quelques études ont été menées sur les troubles du sommeil et le handicap mental, à l'âge pédiatrique essentiellement (Wiggs, 1996 et 2001). Plusieurs causes peuvent expliquer cette absence d’intérêt : tout d'abord, le problème du sommeil paraît "secondaire" face à la lourdeur des autres pathologies. Ensuite, la somnologie chez la personne polyhandicapée est une discipline récente. Enfin la polysomnographie, examen de référence pour l'étude du sommeil, reste difficile d'accès en médecine courante et présente des contraintes pratiques en regard du polyhandicap lui-même. Pourtant la personne polyhandicapée pressente de multiples facteurs de risques l'exposant aux troubles du sommeil. (R.A)
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