Résumé :
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L’embryon est véritablement apparu dans le débat juridique au moment du vote de la loi du 17 janvier 1975, dite loi Veil, qui a dépénalisé l’IVG. L’adoption de cette loi a suscité de nombreuses réflexions au sujet de l’embryon qui, toutes considérées ensemble, démontrent la difficulté à envisager un statut global de l’embryon. Ce numéro reproduit les interventions du colloque du 17 novembre 2015, organisé par l’Institut National Universitaire Champollion d’Albi et l’Institut de Droit Privé de l’Université de Toulouse 1-Capitole en collaboration avec l’Eremip, qui propose deux approches croisées de l’embryon. La première approche est composée de regards fragmentés sur l’embryon où celui-ci sera envisagé tour à tour au regard des différentes problématiques actuelles le plus souvent dans le cadre d’un binôme associant deux regards (scientifique et juriste, international ou national) : -L’embryon et l’interruption volontaire de grossesse -L’embryon et la recherche -L’embryon et les diagnostics prénataux -L’embryon congelé. La seconde approche est composée de regards différents sur l’embryon envisagé cette fois ci plus globalement. Il s’agit à l’aide de ces approches de dessiner la place de l’embryon au sein du droit, voire de réfléchir à un statut particulier : -L’embryon en droit pénal -L’embryon en droit comparé -L’embryon, une chose particulière -L’impossible statut de l’embryon ou le désengagement de l’Etat au profit des intérêts particuliers.
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