Titre :
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Signalement de cas groupés de syndromes de choc toxique staphylococcique d'origine menstruelle, Pays de la Loire, 2013 et 2016 (2018)
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Titre original:
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Reporting of clusters of staphylococcal toxic shock syndrome linked to menstruation, Pays de la Loire (France), 2013 and 2016
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Auteurs :
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Delphine Barataud ;
Anne Tristan ;
Anne-Gaëlle Ranc ;
et al.
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) (n° 2, 2018/01/23)
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Pagination :
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pp.32-37
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Staphylococcie
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Cas groupés
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Staphylocoque
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Menstruation
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Pays de la Loire
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par SANTE-PUBLIQUE-FRANCE 9Eqn8R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : des cas de syndromes de choc toxique staphylococcique (CTS) liés à l'utilisation de tampons périodiques ont été signalés à deux reprises en Pays de la Loire, en raison de leur survenue rapprochée dans le temps : 2 cas en 2013 et 3 cas en 2016, dont des soeurs jumelles. Il s'agit d'une affection rare (environ 20 cas décrits en France par an par le Centre national de référence (CNR) des Staphylocoques), causée par une souche de Staphylococcus aureus productrice de toxine TSST-1. Des investigations épidémiologiques et microbiologiques ont été menées pour décrire ces deux épisodes de cas groupés. Méthodes : les cas étaient définis selon les critères cliniques et biologiques des Centers for Disease Control and Prevention (États-Unis). Un questionnaire a été complété pour chaque cas afin de décrire les caractéristiques cliniques, biologiques et l'utilisation de tampons par les jeunes filles. Un risque individuel de récidive, caractérisé par l'absence d'anticorps sériques dirigés contre la toxine TSST-1, a été évalué par le CNR des Staphylocoques. Résultats : parmi les 5 cas de CTS, 3 étaient certains et 2 autres probables mais confirmés par la bactériologie. Une mauvaise utilisation des tampons a été décrite : le tampon était porté la nuit (soit une durée d'utilisation supérieure à huit heures) par 4 cas et utilisé avant la date attendue des règles pour un cas. L'ensemble des cas présentait un risque accru de récidive impliquant d'éviter l'utilisation de tampons vaginaux. Discussion : le risque de développer un CTS d'origine menstruelle est le plus souvent associé au mésusage des tampons périodiques. Il est important d'évaluer le risque de récidive chez ces jeunes filles par la recherche d'anticorps protecteurs contre la toxine.
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En ligne :
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http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2018/2/2018_2_1.html
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