Résumé :
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L’engagement des patients comme acteurs de santé est un phénomène mondial et protéiforme. Il est fondé sur le principe selon lequel il participe de l’amélioration de la qualité des soins. Le DUMG de Paris 13 a recours à vingt patients qui disposent d’un statut d’enseignants vacataires et ils y enseignent en binôme avec des médecins dans 90 % des enseignements. La médecine générale s’est trouvée être au sein de l’université, un acteur essentiel dans le développement de la responsabilité sociale de l’université et dans la mise en œuvre de nouvelles pratiques inspirées des principes de la démocratie en santé. De même, en ville, elle développe des nouvelles pratiques favorisant la mise en œuvre d’une démocratie en santé, jusque-là pensée pour l’hôpital. La médecine générale s’impose donc, dans le cadre de la formation médicale et en ville, comme le fer de lance d’une nouvelle forme de la démocratie en santé.
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