Titre : | Des résidus de médicaments dans l'eau : quels dispositifs pour en réduire la présence et les risques ? |
Auteurs : | Sabine Baherre ; Cécile Cosset ; Lyssah Deme ; Véronique Floquet ; Baptiste Groff ; Elodie Laplanche ; Ghislaine Peres-Braux ; Lucie Souchon ; Sandy Transon |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2017 |
Description : | 71p. / tabl., ann. |
Langues: | Français |
Classement : | MIP17/ (MÉMOIRE EHESP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTÉ PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Perturbateur endocrinien ; Eau consommation humaine ; Etablissement sanitaire ; Principe précaution |
Résumé : | Outre l’enjeu environnemental, les résidus médicamenteux dans l’eau représentent un fort enjeu de santé publique. Bien que mesurés en quantités infimes, leur présence dans les ressources destinées à la production d’eau potable soulève des problèmes de développement d’antibiorésistances et de risque d’exposition chronique à des substances toxiques (dont les perturbateurs endocriniens). Cependant les niveaux de preuves scientifiques restent insuffisants pour en préciser les impacts sanitaires et environnementaux. Si la métrologie et l’analyse des risques sanitaires font l’objet de recherches depuis quelques décennies, les moyens nécessaires à la maîtrise des rejets dans l’eau semblent être encore limités. Quels sont les dispositifs existants, avec quelles limites, et quelles sont les pistes d’amélioration ? Compte tenu de nos futures professions, il a été choisi d’orienter la réflexion sur la responsabilité des établissements de santé. Dans une démarche collective d’investigation, nous avons mené une série de 21 entretiens semidirectifs auprès de chercheurs, d’ingénieurs, de responsables hospitaliers, firme pharmaceutique et d’établissements médicosociaux. Ce travail montre qu’en France les dispositifs existants sont perfectibles mais que les limites scientifiques, culturelles, techniques et financières freinent la mise en œuvre d’une stratégie nationale portée actuellement par le plan micropolluants. Cela s’oppose à l’adaptation du cadre réglementaire selon le principe de précaution. De plus, on observe une divergence de points de vue quant à la perception de l’importance du problème, ce qui limite la priorisation de l’action préventive. Dans un contexte de transition épidémiologique, un effort de changement culturel dans le rapport à la consommation et au rejet de médicaments apparaît être urgent or on observe une forme de déresponsabilisation des acteurs concernés (industrie pharmaceutique, responsable d’établissements, prescripteurs). Cependant, des solutions émergent au sein d’initiatives locales associées à certains établissements de santé, en termes de promotion, de communication auprès du public, et de moyens techniques. Des moyens managériaux opérationnels peuvent être mis en place pour progresser dans la réduction des rejets. Toutefois, la gestion des excrétas des patients reste une problématique centrale qui n’est pas encore résolue. Tant que l’intérêt bénéfice-risque n’est pas réellement démontré, la mise en œuvre de nouvelles mesures est difficile. Enfin, la communication sur ce type d’approche est limitée par le risque d’alimenter des craintes dans la population. (R. A.) |
Diplôme : | MIP Module interprofessionnel de santé publique |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
En ligne : | http://documentation.ehesp.fr/memoires/2017/mip/groupe%202.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
111089 | MIP17/0002 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
MIP/Groupe 2 URL |