Titre : | 10 000 pas sur ordonnance ou la science en marche |
Auteurs : | Maïka Azeke ; Julien Bletterer ; Mickaël Burette ; Touali Cilla ; Laetitia Fauqueur ; Boris Garro ; Camille Giordano ; Benoît Marbotte ; Alice Raynaud ; Louise Rothe ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2017 |
Description : | 35+15p. / tabl., ann. |
Langues: | Français |
Classement : | MIP17/ (MÉMOIRE EHESP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTÉ PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Activité physique ; Prévention santé ; Maladie longue durée |
Résumé : | Aujourd'hui, la sédentarité et ses risques associés (surpoids, obésité, maladies cardiovasculaires) sont un problème majeur de santé publique. Près de la moitié des Français se déclarent inactifs. Face à ce constat, les pouvoirs publics ont élaboré des programmes pour inciter les individus à pratiquer une activité physique régulière. En ce sens, l'article 144 de la loi du 26 janvier 2016 autorise désormais les médecins à prescrire une activité physique aux patients atteints d'une affection longue durée (ALD). Il s'agit d'une démarche inédite en matière de prévention et de prise en charge des patients. Dans ce cadre, le dispositif du sport-santé sur ordonnance (SSO) se met progressivement en place. Conçu autour du patient, il mobilise de nombreux acteurs, dont le médecin traitant, à l'initiative de la prise en charge. Aujourd'hui, le dispositif SSO présente des limites à plusieurs niveaux : manque de coordination entre les acteurs (professionnels de santé, du sport, associations et clubs sportifs), offre de sport santé importante mais morcelée, formation encore insuffisante des professionnels à la prise en charge des personnes à besoins spécifiques ... De plus, le SSO n'est pour le moment destiné qu'aux patients souffrant d'une ALD, ce qui exclut la prévention primaire. Pour promouvoir l'activité physique, les pouvoirs publics doivent favoriser les travaux de recherche sur les liens entre activité physique et santé, évaluer et améliorer le dispositif SSO existant, encourager et étendre les initiatives locales tout en harmonisant les recommandations. Cela doit faire l'objet d'une communication ciblée, actualisée et plus percutante. Le SSO est une évolution importante dans la considération de l'activité physique comme thérapeutique non médicamenteuse. L'enjeu est qu'à terme, chacun intègre l'activité physique dans sa vie quotidienne. (R. A.) |
Diplôme : | MIP Module interprofessionnel de santé publique |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
En ligne : | http://documentation.ehesp.fr/memoires/2017/mip/groupe%2022.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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111106 | MIP17/0019 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
![]() MIP/Groupe 22 URL |