Titre : | L'interprétariat médical et social, élément de la démocratie sanitaire |
Auteurs : | Aurélien Cadart ; Louise Arend ; Lucie Chebagno ; Anna Delepoulle Ndiaye ; Reynald Deseille ; Anne Gautier ; Tiephaine Guiffault ; Karine Moutou ; Elodie Thomen ; Mélisande Urcun ; Mélisande Urcun ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2017 |
Description : | 28+XIIp. / tabl., ann. |
Langues: | Français |
Classement : | MIP17/ (MÉMOIRE EHESP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTÉ PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Bonnes pratiques ; Interprétation ; Migrant ; Démocratie ; Qualité soins ; Référentiel de compétences ; Formation ; Autonomie |
Résumé : | Dans son article 90, la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016 qui vise à renforcer notamment la démocratie sanitaire, fait de l’interprétariat médical et social une priorité. La Haute Autorité de Santé est missionnée, dans ce cadre, pour la rédaction de référentiels de compétences, de formation et de bonnes pratiques dans le domaine de l’interprétariat en santé. La charte de l’interprétariat médical et social professionnel en France de 2012, issue de la réflexion du secteur associatif, définit une forme d’interprétariat de liaison telle qu’elle devrait s’exercer dans les champs sanitaire, social, juridique et éducatif. L’objectif de cette démarche est de garantir aux personnes peu ou pas francophones de s’exprimer comme personnes autonomes dans ces domaines et de permettre leur égal accès aux droits et aux soins. Par ailleurs, elle doit permettre aux acteurs professionnels d’exercer leurs fonctions dans des contextes où la communication est nécessaire. Ceci fait donc de l’interprète une figure émergente du système de santé et de ses domaines connexes, une profession à part entière qui mobilise des compétences et qui doit trouver sa place dans une triade (patient/soignant/interprète) qui interroge la relation de soin. Ainsi, dans quelle mesure le recours à l’interprétariat permet-il de faciliter l’accès aux soins et aux droits des personnes migrantes allophones ? Au regard d’une recherche bibliographique et d’une enquête de terrain sur Rennes, sur Calais et auprès des institutions officielles engagées sur le sujet (DGOS, HAS et ARS), il apparaît que, bien que les représentations et le recours à l'interprétariat soient hétérogènes, il est unanimement reconnu comme bénéfique pour la qualité et la pertinence des soins des personnes migrantes allophones. Pour permettre une amélioration de la qualité des soins, il doit cependant être mis en œuvre dans des conditions particulières, ce qui amène à envisager des préconisations visant à faire de l'interprétariat un véritable outil de démocratie sanitaire. Il s’agit donc d’organiser le recours à l’interprétariat pour répondre aux besoins réels (mutualisation, nouvelles technologies et financement), de professionnaliser l’interprétariat (formation et statut) et de sensibiliser les professionnels et les usagers du système de santé aux modalités de recours à l’interprétariat. (R. A.) |
Diplôme : | MIP Module interprofessionnel de santé publique |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
En ligne : | http://documentation.ehesp.fr/memoires/2017/mip/groupe%2012.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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111097 | MIP17/0010 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
![]() MIP/Groupe 12 URL |