Résumé :
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Peu d’études ont été réalisées en situations réelles, à large échelle et accompagnées de mesures de la qualité de l’air intérieur (QAI) et des paramètres d’ambiance. Dans ce contexte, le projet européen OFFICAIR, qui visait à acquérir des connaissances sur la qualité de l’environnement intérieur, la santé et le confort dans les bâtiments de bureaux neufs ou entièrement rénovés depuis moins de dix ans, a inclus un volet relatif à l’évaluation de la QAI sur la performance au travail. Deux critères de performance ont été considérés : le temps de réaction et la mémorisation, en parallèle de mesures des composés organiques volatils (COV), aldéhydes, dioxyde d’azote (NO2), ozone, dioxyde de carbone (CO2), température et humidité relative. Ces évaluations ont été reproduites à deux saisons, à l’été 2012 puis durant l’hiver 2012-2013. L’objectif de cet article est d’étudier les relations entre la QAI, les critères de performance mesurés et l’autoévaluation de la productivité par les occupants, dans les cinq bâtiments de bureaux français qui ont participé à ce volet du projet OFFICAIR.
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