Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC rJm7R0xH. Diffusion soumise à autorisation]. Depuis la loi de modernisation sociale de 2002 et l'introduction de la notion de harcèlement moral dans le Code du travail et concurremment dans le Code pénal et le statut général des fonctionnaires, cette thématique fait couler beaucoup d'encre. Elle renvoie, il est vrai, à une problématique plus large et bien connue de l'ensemble des acteurs de la santé au travail : les risques psychosociaux. Non définis juridiquement, ils sont évoqués comme "les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d'emploi et les facteurs organisationnels et relationnels". Un auteur y voit une "nouvelle catégorie de risques associés aux phénomènes de transformation du travail, liés à l'intensification, la précarisation, aux nouvelles organisations d'entreprise et à l'introduction des nouvelles technologies (.)". Sous cette expression, sont finalement placés, "pêle-mêle", les hypothèses de harcèlement au travail, le stress, les violences, le burn out. Apparaissent même aujourd'hui les phénomènes de "bore out" : causé par un ennui profond et une perte d'intérêt du fait d'un manque de sollicitation, il entraîne une lassitude et un épuisement par l'ennui. Si certains auteurs les dénoncent comme une mode, les RPS sont une réalité qu'on ne peut occulter. Le harcèlement moral au travail illustre ce phénomène.
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