Résumé :
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Le droit au logement a été affirmé dans d’importants textes internationaux. Pour nombre de personnes qui vivent avec des troubles psychiques sévères, ce droit au logement n’est pas suffisant. Il doit être complété par un accompagnement sans lequel l’accès et le maintien dans un logement n’est pas imaginable. L’accompagnement suppose la mise en place, autour de la personne logée, de services alliant les compétences des professionnels issus tant du sanitaire que du médico-social voire du social. Il s’agit de "veiller à", de stimuler, de faire avec et non "à la place de" dans tous les aspects de la vie quotidienne (prise du traitement, hygiène personnelle et du lieu de vie, repas, gestion des documents administratifs, etc.). Il s’agit d’aider la personne à accéder à plus d’autonomie. C’est le constat fait depuis de longues années, tant par la psychiatrie publique que le secteur médico-social, parfois sous la demande pressante des familles. Ce constat a conduit à la mise en œuvre d’initiatives variées cherchant à faciliter la détection de logements (publics ou privés), à renforcer l’accompagnement sanitaire et/ou social, à créer des dispositifs innovants et transverses pour une meilleure prise en compte des parcours de vie des personnes malades ou handicapées psychiques...
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