Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC BrR0xDB9. Diffusion soumise à autorisation]. La mise en oeuvre de l'investissement social suppose une analyse économique rigoureuse. Elle doit permettre de montrer en quoi une dépense de protection sociale à un moment donné ne se limite pas à une consommation, c'est-à-dire à un transfert monétaire simple que les physiciens qualifieraient de "dissipatif", car il n'aurait qu'un effet à court terme. La notion d'investissement suppose au contraire que les sommes mises en jeu produisent un effet, qui, dans le cas de la protection sociale, ne peut se mesurer, le plus souvent, qu'à moyen ou long terme. Le calcul de la rentabilité de l'investissement social et la manière de le mettre en oeuvre font l'objet de débats méthodologiques et normatifs intenses, pour calculer sa rentabilité, mais aussi pour évaluer son caractère redistributif vis-à-vis de ses bénéficiaires et pour optimiser la gestion du risque entre l'Etat, les individus et les investisseurs privés.
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