Résumé :
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Découvert en 1920, le prion est à l’origine des encéphalopathies subaigües spongiformes transmissibles, dont la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Sa résistance aux procédés habituels d’inactivation a été à l’origine d’une politique de prévention du risque iatrogène. Les données épidémiologiques et les connaissances scientifiques sur les prions ont entraîné une mise à jour de la réglementation. L’instruction n° DGS/RI3/2011/449 du 1er décembre 2011 est la dernière et a pour objectif d’actualiser les recommandations visant à réduire les risques de transmission lors des actes invasifs dans les établissements de soin. Son application nécessite un remaniement des procédures et des pratiques professionnelles au sein des hôpitaux, notamment de la stratégie de prise en charge des dispositifs médicaux (DM) réutilisables (DMR). Cet article, en deux parties, présente un bilan de la mise en place de l’instruction au sein du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière ainsi qu’un point sur les problèmes rencontrés et les perspectives d'amélioration.
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