Résumé :
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De nombreux travaux de recherche montrent que les chômeurs présentent un risque plus important que le reste de la population en termes de troubles psychologiques, de mortalité, etc. Une étude récente portant sur la France a cherché à évaluer plus précisément si l'expérience du chômage et sa durée constituaient des facteurs d'augmentation des risques d'apparition de troubles mentaux dits courants comme la dépression majeure et les troubles d'anxiété. Les résultats indiquent que l'expérience du chômage a un effet plus important sur les hommes que sur les femmes. Cette étude vient compléter un ensemble de travaux de recherche déjà très riches sur ce sujet qui plaident à la fois en faveur de l'hypothèse de causalité, c'est-à-dire l'effet causal du chômage sur la santé mentale, et de sélection, c'est-à-dire que les individus dont le capital santé est déprécié sont plus susceptibles d'être et de rester hors de l'emploi.
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