Résumé :
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Répondre à la demande de greffes d'organes est problématique. Le nombre de donneurs potentiels en état de mort encéphalique, première source de greffons en France, est limité (<1% des décès hospitaliers) et le don entre vivants est peu développé (15% en 2015). Ce qui amené les pouvoirs publics à autoriser et à faciliter d'autres processus de dons et de prélèvements. C'est ainsi que le programme français de prélèvement d'organes sur donneurs décédés après arrêt circulatoire s'est étendu en 2014 aux donneurs de la catégorie III de la classification de Maastricht (au terme d'un processus d'arrêt des thérapeutiques actives) et que la démarche anticipée de don d'organes, qui date du début des années 2000, suscite aujourd'hui un regain d'intérêt. Ce dossier fait le point sur les nouvelles pratiques en matière de prélèvements et dons d'organes et met en lumière les organisations qu'elles impliquent (protocoles à suivre, rôle de la coordination infirmière...) et les préoccupations éthiques qu'elles soulèvent (décision de l'arrêt des thérapeutiques, accompagnement des familles...).
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