Résumé :
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Rappelons en effet qu’historiquement la naissance et la mise sur le marché de ces « nouveaux » contraceptifs dits de 3e génération dans les années 80/90 furent marquées dès le début par, du coup, une vraie crise sanitaire au Royaume Uni. Leur plus faible dosage en estrogènes grâce à l’association avec des progestatifs plus puissants, moins androgéniques, permit de faire tomber tous les freins et rapidement généraliser leur emploi en oubliant les contre-indications habituelles, notamment le tabac et autres facteurs de risque cardio-vasculaires. Les conséquences furent rapides avec effectivement à l’époque une explosion d’accidents thromboemboliques, jetant au passage le discrédit sur toutes les pilules sans distinction. La 2e conséquence, non moins problématique, fut dans les suites l’explosion également du nombre des grossesses non désirées et par voie de conséquence en cascade des interruptions volontaires de grossesse. En octobre 1995, les autorités sanitaires britanniques décidaient de restreindre l’utilisation des contraceptifs de 3e génération sans être suivies par les autres États de l’Union européenne.
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