Résumé :
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Prévue par la loi de sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013, l'instauration d'une durée minimale de 24 heures hebdomadaires pour les contrats à temps partiel s'est heurtée à la réalité des activités du secteur social et médico-social. En prévoyant des dérogations, les accords de branche ont sécurisé les employeurs, à l'exception notable de l'aide à domicile. Des assouplissements qui laissent la question de la lutte contre les temps partiels subis à la responsabilité des organisations. Ce dossier revient sur la réforme engagée par la loi de 2013 et les dérogations prévues par les accords de branche. Il met également en avant des solutions engagées par les employeurs pour lutter contre la précarité des professionnels à temps partiel à travers l'exemple du groupement d'employeurs des centres sociaux de Seine-Saint-Denis et de l'accord d'entreprise de l'association Adapei de Loire-Atlantique.
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